Jacky Terrasson, le plus voyageur des pianistes de jazz, est “un pianiste du bonheur” (Telerama). Il fait partie de ces musiciens jubilatoires, capables de transporter son public vers l’euphorie.
Né à Berlin en 1965, d’une mère américaine et d’un père français, il grandit à Paris. Il débute le piano à l’âge de 5 ans et après des études de piano classiques au Lycée, il étudie le jazz notamment avec Jeff Gardner. Sa rencontre avec Francis Paudras (dont le film «Round Midnight» raconte son émouvante rencontre avec Bud Powell) constitueront une étape importante dans son parcours initiatique du jazz. Jacky part alors aux Etats-Unis pour le Berklee College Of Music. En 1993, Il remporte le prestigieux concours Thelonious Monk et part en tournée avec Betty Carter. Il décide d’habiter à New York où il réside encore aujourd’hui.
Un an exactement après son triomphe au concours Thelonious Monk, Jacky Terrasson est présenté dans le New York Times magazine comme “l’un des trente artistes susceptibles de changer la culture américaine dans les trente prochaines années” et signe avec le prestigieux label Blue Note.
Il réalise ces trois premiers disques en trio pour le label Blue Note (Jacky Terrasson, Reach, Alive). Puis il s’adonne à plusieurs collaborations: « Rendez-vous » avec Cassandra Wilson, «What it is » au côté de Michael Brecker et Mino Cinelu. A partir de 2001, il enregistre pour le label Blue Note: “A Paris” – interpretation presonnelle de standards de la chanson francaise), “Smile” (Meilleur album Jazz de l’année aux Victoires du Jazz en 2003 et Django d’or), et l’album solo “Mirror”.
Ce franco-américain n’a cessé au cours de sa carrière de nous enthousiasmer : par ses prestigieuses collaborations (Dee Dee Bridgewater, Dianne Reeves, Jimmy Scott, Charles Aznavour, Ry Cooder...), par sa musique minimaliste et énergique forgée avec le batteur Leon Parker et le bassist Ugonna Okegwo à la basse – un trio considéré comme l’un des meilleurs trio de jazz des années 90… Et par cette intuition, cette ouverture à la découverte des futurs talents dans ses nombreux groupes (citons Eric Harland, Ben Williams, Jamire Williams, Justin Faulkner).
En Février 2012, Jacky Terrasson signe avec Universal Jazz France. Son premier disque “Gouache” sortira à l’Automne, une célébration joyeuse de ses 20 ans de carrière. Il y est entouré de la fine fleur de la jeune génération jazz new-yorkaise ainsi que de Michel Portal, Stephane Belmondo, Minino Garay et la chanteuse Cecile McLorin-Salvant.
Il se produit régulièrement en solo et en trio dans les plus grands festivals de Jazz (Montreal, San Francisco, Montreux, North Sea Jazz, Marciac), dans les plus prestigieux festivals de piano (Klavier Ruhr Festival, Lucerne, La Roque d’Anthéron, Piano aux Jacobins). Il joue régulièrement en Asie (principalement au Japon, en Corée du Sud et en Chine), en Europe et aux Etats-Unis.
Pour décrire son jeu, on cite à son égard Bud Powell pour sa vélocité soigneusement contrôlée, Ahmad Jamal pour son sens de la respiration mais aussi sa connaissance des compositeurs savants francais (Ravel, Fauré, Debussy). Fondant sous ses doigts les inventions et les couleurs des plus grands pianistes d’hier et d’aujourd’hui, il a créé son propre style, tout en subtilité, fraîcheur, aisance et désir de réinventer, encore et toujours.
En 2014, Jacky signe sur le label Impulse! et sort un opus festif “Take This”, avec un solide trio américain et quelques invités spécialement choisis comme Sly Johnson (beatbox) et Adama Diarra (percusionniste). Le disque sera nominé aux Victoires du Jazz, dans la catégorie Meilleur Album Jazz de l’Année.
En 2015, il devient l’ambassadeur Musical des Champagnes Krug, pour une tournée prestigieuse de dégustations musicales qui le conduira à Berlin, Rome, Londres, San Francisco, Hong-Kong et Tokyo. C’est aussi l’année de la consécration avec un concert à L’Olympia, accompagné de tous ses amis dont Stephane Belmondo, Marcio Faraco, Minino Garay, et les chanteuses Cecile McLorin, Mathilde et Anne Sila.
En 2016, Jacky retrouve son ami de 30 ans Stephane Belmondo pour enregistrer “Mother”, le deuxième disque sur le label Impulse! produit par Jean-Philippe Allard. Un duo facétieux, intime et complice.
En 2019, Jacky sort "53" et signe son grand retour sur le mythique Label Blue Note, dans son format de prédilection en trio.