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Irina Lankova


lundi 28 novembre à 20h • Théâtre Femina
Bordeaux

Can Cakmur

Rachmaninov
Élégie Op.3 N°1 en Mi bémol mineur
Étude-Tableau Op.39 N°3 en Fa dièse mineur
Étude-Tableau Op.33 N°8 en Sol mineur
Prélude Op.32 N°12 en Sol dièse mineur
Prélude Op.23 N°4 en Ré majeur
Prélude Op.23 N°7 en Do mineur
 
Rachmaninov/Kocsis

Vocalise Op.34 N°14 en Do dièse mineur



Rachmaninov

Zdes' khorosho Op.21 N°7 en Fa dièse mineur


Kreisle/Rachmaninov

Liebesleid
 
Schubert

Impromptu D.899 en Sol bémol majeur Op. 90 No.3


Schubert/Liszt

Ständchen D.957
Auf dem Wasser zu singen D.774

Née en Russie, Irina Lankova est diplômée, avec les plus hautes distinctions, de l’Ecole Gnessine à Moscou et du Conservatoire Royal de Bruxelles. Elle a reçu les enseignements des grands maitres de l’école russe tels que Evgenij Mogilevsky, lui-même l’élève de Heinrich Neuhaus, et, plus tard, les conseils personnels de Vladimir Ashkenazy. Héritière de l’école russe, elle attache la plus grande importance à la qualité du son et du phrasé, et est reconnue pour la palette colorée et la nature lyrique de ses interprétations: « Lankova travaille sur les canevas sonores très riches, invoquant les ambiances et les atmosphères avec une autorité incontestable» (The Independent)

Suite à son début « totalement convaincant et intensément musical» (Musical Opinion) à Wigmore Hall en 2008, Irina Lankova fut invitée à rejoindre l’élite mondiale des Artistes Steinway. Aujourd’hui établie sur la scène internationale, Irina Lankova joue Rachmaninov, Scriabine et Schubert selon une même approche intuitive et émotionnelle, précise et libre. Elle incarne la fougue de Rachmaninov, aussi élégante que débridée, la finesse spirituelle de Scriabine ou la mélancolie de Schubert avec entièreté et passion.

Dans l’esprit d’innover la présentation de la musique classique, Irina Lankova développe avec authenticité une série de projets personnels. Lors de ses récitals, elle prend souvent la parole pour introduire les oeuvres, en faisant appel aux faits historiques et en évoquant des parallèles avec d’autres formes d’art. Cette formule rencontre un vif succès, dans les salles de concert et sur internet en forme des vidéo Piano dévoilé sur la chaine YouTube officielle de l’artiste, qui compte plusieurs millions de vue.
En 2020, la pianiste développe un projet multimédia Visions Goldberg avec la complicité de la vidéaste Isabelle Françaix, où l’image crée en contrepoint à la musique, faisant dialoguer les deux univers artistiques.
En mars 2021, Irina Lankova a sorti son nouvel album Elégie avec une sélection très intime des pièces de Rachmaninov, Schubert et Bach. « Au-delà de la virtuosité requise par le répertoire de Rachmaninov, il y a cette urgence, ce drame romanesque qui se trame à chaque fin de phrase mélodique. Cette puissance dramatique, cet art de magnifier la tristesse si caractéristique de la culture russe, Irina Lankova nous la sert sans filtre autre que celui de son âme» (Audiophilie Magazine). Les photos de l’album et le film qui l’accompagne ont été réalisés par le célèbre photographe Peter Lindbergh. Ses précédents enregistrements, dédiés à Rachmaninov, Scriabine, Chopin et Schubert, sont tous félicités par la critique internationale pour leurs « profonde sensibilité » (Pianiste), « la narration personnelle » (La Libre Belgique) et « la grande sincérité » (Education musicale).

Passionnée par le partage de la musique et de son expérience, Irina Lankova donne des Master Classes. Depuis 2015, elle est directrice artistique du festival international de musique Max Festival, au coeur d’une campagne belge pas loin de Bruxelles.

Sa saison 2021/22 inclut les récitals à la Salle Gaveau, la Salle Cortot à Paris et à Weill Recital Hall at Carnegie Hall à New-York. La saison 2022/23 va débuter par un récital au Concertgebouw d’Amsterdam et un nouvel enregistrement se prépare pour 2023.

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